Omar asthme chronique

Omar vit avec sa famille dans le nord de la Syrie. Le manque d’isolation de sa maison engendre une humidité extrême dans l’air, et décuple son asthme chronique.

Omar et sa mère se sont rendus plusieurs fois au centre de santé primaire de l’UOSSM à Ariha, dans la province d’Idleb. Grâce aux soins prodigués par les médecins sur place et un traitement approprié, les crises d’asthme d’Omar sont maintenant contrôlées. Sa petite sœur, est également victime d’asthme, et à dû se rendre plusieurs fois en soins intensifs suite à des crises sévères.

L’asthme est une maladie chronique qui touche les voies aériennes des poumons, provoquant gêne et inflammation respiratoire. L’une des maladies les plus courantes chez l’enfant, l’asthme mal traité peut toutefois entraîner des conséquences graves, comme la détresse respiratoire aiguë.
Mais Omar et sa petite sœur ne sont pas les seules victimes de cette maladie. Des milliers d’autres enfants syriens sont concernés, et bon nombre d’entre eux sont issus de familles déplacés, rendant d’autant plus difficile l’accès aux soins.

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Plus d'une famille syrienne sur deux ne vivent plus dans leurs foyers

Camps réfugié syrien


Après 10 ans de crise, la situation des déplacés internes n’a jamais été aussi préoccupante.
Selon l’OCHA, plus de 13 millions de personnes ont été contraintes de fuir leurs foyers pour se protéger du conflit. Parmi elles, 6,7 millions sont des déplacés internes, devenues des migrants oubliés de la sphère médiatique. Vagabondant de camps en camps, ces familles syriennes vivent dans une insalubrité et une précarité extrême.
Les conditions sanitaires sont catastrophiques. Alors que près de la moitié du système de santé est complètement détruit, l’enjeu d'accès aux soins est d’autant plus important en ce contexte de pandémie mondiale et du risque accru de propagation de la COVID-19.


L’UOSSM France intervient pour garantir l’accès aux soins médicaux là où les droits fondamentaux sont bafoués.
Grâce à nos 12 cliniques mobiles, nous permettons d’offrir plus de 12000 consultations par mois à cette population difficile d'accès ayant tout perdu,  et anéanti par ces 10 dernières années de conflit.

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