L’hôpital pour enfants de Kiev "Ohmatdyt", principal hôpital pédiatrique du pays, ainsi que l’hôpital où se situe le centre de réhabilitation des blessés de guerre géré par Mehad, situé à proximité immédiate, ont été la cible ce lundi 8 juillet au matin d’attaques de missiles. Quarante-et-un morts et 149 blessés, dont des enfants, sont pour l’heure à déplorer, tandis que des victimes sont toujours sous les décombres. Mehad dénonce ces attaques menées sur des centres de santé, au mépris du droit humanitaire international.

 

Photo MFA Ukraine

Des attaques de missiles sur la capitale ukrainienne ont visé, ce lundi 8 juillet au matin, les districts de Solomyansky, Holosiyivsky, Dniprovsky, Darnytsky et Desniansky à Kiev. Parmi elles, plusieurs attaques ont visé des hôpitaux.

L’hôpital où se situe le centre de réhabilitation des blessés de guerre géré par Mehad a été touché, faisant plusieurs victimes parmi les patients.

« Nous avons entendu une première explosion, assez lointaine. Puis, une deuxième explosion a retenti, beaucoup plus proche, et toutes les vitres ont explosé. Et soudain, les plafonds se sont effondrés sur nous » témoigne Taras Chechel, responsable du service de physiothérapie pour Mehad. « L’équipe était en état de choc. Et pour les patients, revivre le trauma d’une attaque, pour eux qui sont déjà survivants d’un événement de ce type, est très difficile ».

Situé à proximité immédiate, l'hôpital pour enfants Ohmatdyt, principal hôpital pédiatrique du pays, a également été sévèrement touché, notamment le bâtiment abritant les services d’oncologie et le centre de dialyse. Plusieurs enfants figurent parmi les victimes, et un médecin a été tué, alors que d’autres victimes sont toujours sous les décombres.

Le Dr Mego Terzian, directeur général de l’ONG Mehad et ancien président de MSF (2013-2022), dénonce ces attaques menées sur des centres de santé « Rien ne justifie que l’on s’attaque à des blessés de guerre et à des enfants malades », s’indigne-t-il. « Ces attaques, que nous condamnons avec la plus grande fermeté, constituent une violation manifeste du droit humanitaire international ».

 

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