Carnage à la Ghouta le 19 février, une des journées les plus meurtrières depuis le début du conflit

20 février 2018

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Le matin du 19 février, de violents bombardements (72 frappes aériennes) ont visé les zones civiles de la Ghouta orientale. 97 personnes ont été tuées et plus de 500 autres blessées en 24 heures et ce nombre continue d’augmenter, d’autant plus que beaucoup de personnes sont encore prisonnières des décombres. Cinq hôpitaux ont été bombardés et mis hors-service. Tous les hôpitaux de la région sont à présent à l’arrêt en raison des attaques.

L’hôpital Al Marj a été détruit par trois bombes barils. Un anesthésiste et un patient ont été tués et plusieurs personnes blessées. L’hôpital et la maternité Saqba et les hôpitaux Al Hayat ont également été attaqués et mis hors-service. Un autre hôpital de la région de Douma et une ambulance s’ajoutent à cette triste liste.
Le Dr. Asem, médecin à la Ghouta, a déclaré : « La situation est catastrophique, les habitants n’ont nulle part où aller. Ils essaient de survivre mais sont considérablement affaiblis par le siège qui les a affamé »
« C’est un cauchemar pour les populations de la Ghouta orientale. Je trouve cruel et révoltant qu’aucune aide n’ait été autorisée à rentrer dans la Ghouta ces derniers mois alors que la zone a fait l’objet de bombardements sans relâche. Cela affecte considérablement les civils, plus particulièrement les femmes et les enfants, ce qui est inacceptable. Nous soutenons les efforts héroïques des médecins sur le terrain qui travaillent depuis cinq ans dans des conditions extrêmement difficiles et qui apportent coûte que coûte soins et secours aux habitants de la Ghouta. » Dr. Ziad Alissa, président de l’UOSSM France.
Ce que vous pouvez faire : 
1) Rejoindre la mobilisation mondiale sur les réseaux sociaux en utilisant les hashtags #BreakGhoutaSeige #UrgenceGhouta et #SaveEastGhouta.
2) Interpeller les dirigeants politiques locaux et nationaux pour demander de prendre des mesures pour mettre fin au siège et ouvrir des couloirs d’aides dans la Ghouta orientale pour : l’aide médicale, l’approvisionnement en vivres et l’évacuation médicale immédiate de plus de 600 patients en état critique.
3) Organiser des événements / mobilisations au nom des habitants de la Ghouta orientale.
4) Faire un don à l’UOSSM pour venir en aide aux soignants et habitants de la Ghouta.
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