Face au niveau élevé de maladies transmissibles (tels que la gale, les maladies transmises par l’eau) ; de malnutrition ; de problèmes de santé mentale et des problèmes liés à l'hygiène (poux) auxquelles sont exposés les enfants de la région d'Idleb, beaucoup de parents préfèrent ne pas envoyer leurs enfants à l’école. C'est pourquoi, en 2019, l'UOSSM a lancé le projet « La santé à l'école ». Après que deux projets pilotes aient eu lieu à Ariha et Harem sur 105 écoles, en coordination avec les Directorats de la Santé et de l’Education d’Idleb, l'ambition de l'UOSSM est de l'étendre à d'autres régions de Syrie. 

L'objectif du programme de l'UOSSM est de combattre efficacement la déscolarisation de ces enfants, qui vivent dans des conditions difficiles et sont extrêmement vulnérables alors que les soins de santé sont peu accessibles.
Assurer la santé des enfants, c'est leur garantir les bases d'un avenir meilleur. Le programme comprend des services de soutien de santé mentale, de protection de l’enfance, de vaccination et de médecine générale et a été ouvert à environ 40 000 écoliers de 105 écoles. Les cliniques dans les écoles ont un médecin généraliste, un infirmier et un travailleur social. L’équipe infirmière a pour objectif d’éduquer les enfants, parents et enseignants aux mesures préventives de santé publique et à l’hygiène.
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Cela permet également de créer un environnement d’apprentissage plus sain et plus approprié, mais aussi de détecter et transférer les cas qui le nécessitent vers des centres de santé de l'UOSSM afin de réduire la transmission de maladies. 
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“Les enfants d’Idleb ont enduré tellement de choses. Beaucoup n’ont pas été à l’école pendant plusieurs années et n’ont connu que la guerre depuis qu’ils sont nés. Notre programme est là pour s’assurer de la bonne santé des enfants et leur donner la chance d’avoir une enfance normale. Malgré la situation, ces enfants sont encore plein d’espoir et représente le futur de la Syrie. Nous devons faire tout notre possible pour leur donner une vie meilleure.” - Dr Ziad Alissa, Président de l'UOSSM France

 

La santé psychique des enfants syriens est extrêmement fragile et pour éviter d’être confronté à une génération brisée, nous nous devons d’agir avant qu’il ne soit trop tard. L’espoir est permis pour ces enfants syriens grâce à un soutien psychologique et un accompagnement à la hauteur du drame qui se joue sous leurs yeux. Mais aussi grâce à votre soutien !

Le Dr Ziad Alissa, président de l'UOSSM France, était sur Radio Orient pour présenter ce projet pilote de l'UOSSM :