Après 11 années de combats, de bombardements, les populations civiles tentent de survivre dans des camps de fortune. Près de 6,9 millions de personnes sont aujourd’hui déplacées en Syrie. Dans le camp Salam du village de Barisha, c’est 4600 bénéficiaires qui sont reçus et soignés tous les mois.

La clinique mobile

 

Nos médecins, agent de santé, infirmières vont à la rencontre de ces survivants en clinique mobile et prennent le soin de se rendre de tente en tente pour sensibiliser, examiner, soutenir des populations à l’abandon. Ils assurent une médecine de santé primaire et permettent un accès à la santé de proximité et transversale auprès des populations du camp Salam du village de Barisha. Ces visites permettent de réaliser un travail de prévention à plus grande échelle auprès des populations et une meilleure accessibilité aux soins.

camp salam du village de Barisha

Dans un environnement de crise humanitaire où plus d’1,5 millions de personnes sont mortes par manque d’accès aux soins depuis le début du conflit, il reste indispensable de maintenir et de déployer partout en Syrie ces pôles de santé primaires.

Khaled Ali  Al Faris, camp salam du village de Barisha

« Je trouve plus accessible que les médecins fassent leurs consultations dans le camp, cela nous épargne les conditions difficiles de déplacement que ce soit dans la chaleur ou le froid en hiver ».

Khaled Ali Al-Faris est un déplacé de la région de Hama. Âgé de 47 ans, il est atteint de diabète et d’hypertension.

La prévention à la malnutrition infantile

 

Conséquence directe de la guerre, celle que l’on surnomme « la faim invisible » atteint des niveaux records.

Malnutrition, camp Salam village Barisha

C’est 1 enfant sur 8 qui est atteint de malnutrition chronique. Les enfants sont les premières victimes de la guerre. Ils en subissent les conséquences de plein fouet… En Syrie, c’est 6,1 millions d’enfants qui ont besoin d’une assistance alimentaire. Cette problématique est aussi présente dans le camp Salam du village de Barisha comme l’atteste Dr Firas Abu Naqra, pédiatre au centre de santé primaire de Barisha.

« Les conditions de vie dans le camp ne sont pas saines du tout. Les conditions sanitaires insalubres se répercutent sur la santé des habitants. Les cas les plus graves sont les enfants qui souffrent de malnutrition. Beaucoup d’enfants ont 9 mois, 1 an et pèsent à peine 3 kilos et demi. C’est une situation très critique ».

Ensemble, préservons la dignité des populations syriennes !