Mustafa ambulancier

Le son d'une alarme, les pleurs d'un enfant, les gouttes de pluie, le bruit des gyrophares... En décembre, découvrez des récits et tranches de vie des Syriennes et Syriens qui racontent leur perception des bruits du conflit, comme Mustapha. Il témoigne : 

MON SON DE SYRIE : LA SIRÈNE D'URGENCE

 

Avant d’être ambulancier, j’avais une vie rythmée par la musique et les sorties avec mes amis. Maintenant, les seuls sons que j’entends sont ceux de la mort, les pleurs, les cris, et surtout les alarmes qui retentissent.

Un jour, j’ai sauvé un enfant, il était blessé, il criait, appelait ses parents, nous suppliait de l’aider. J’essayais de le sortir des décombres, et je n’entendais que sa détresse. J’ai tenté d’écarter ces horribles souvenirs. Mais les cris reviennent sans cesse. Je n’oublierai jamais. Je rêve du jour où les sirènes des alarmes et les pleurs des enfants seront remplacés par des éclats de rire.

Avec 50 €, offrez un contre-bruit aux sirènes d'urgence et aux pleurs d'enfants.
Offrez UN ÉCLAT DE RIRE : chaque jour, dans nos Espaces amis des enfants, les enfants, victimes du conflit, peuvent rire aux éclats, en participant à nos activités psychosociales.

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CHANGE THE SOUND OF SYRIA

 

Il n’y a pas de mot pour dire la guerre mais il y a des sons, des bruits qui surgissent. Le grondement des avions, le sifflement des bombes, le retentissement des sirènes d’ambulances, les larmes d’un enfant, les cris de parents en détresse, les craquements de la tôle dans les camps… Les sons de la guerre saturent le paysage sonore en Syrie depuis 2011. Mais comment les faire entendre dans un monde qui n’écoute plus ?

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