Depuis le 23 octobre, la mission de formation à la médecine de guerre a débuté en Ukraine. Périple qui emmène le Pr Raphaël Pitti et le Dr Pierre Catoire (formateurs Mehad Ex-UOSSM France) de Lviv à Kharkiv en passant par Kiev. Point d’étape sur une formation inédite à l'échographie d’urgence en Urkaine, à 30 kms de la Russie, à quelques pas des lignes de front.

Le lundi 19 septembre 2022, nous avons révélé en avant-première notre nouvelle identité Mehad lors d’un évènement dans une salle mise à disposition gracieusement par la Mairie de Paris. Ce fut l’occasion de célébrer avec nos partenaires et nos soutiens, 11 ans d’actions au plus près du terrain. Retour sur notre soirée de lancement de Mehad. 

Oum Mohamed est une femme âgée de 46 ans. Elle vit dans la zone sinistrée de Deir-Ezzor. La présence d’un centre de dialyse à Abou Hamam où elle réside lui a permis de diagnostiquer son insuffisance rénale et de pouvoir accéder à des soins de proximité. Difficile à soigner, nécessitant un suivi rigoureux, les soignants du centre ont pu lui éviter le pire. Découvrez la story d’Oum Mohamed, soignée à Abou Hamam, dans notre centre de dialyse.

Après 11 années de combats, de bombardements, les populations civiles tentent de survivre dans des camps de fortune. Près de 6,9 millions de personnes sont aujourd’hui déplacées en Syrie. Dans le camp Salam du village de Barisha, c’est 4600 bénéficiaires qui sont reçus et soignés tous les mois.

Le 27 août 2022 a été inauguré, par le Pr Raphaël Pitti, responsable formation UOSSM France et  l’adjoint au Maire de Lviv, notre centre de formation à la médecine de guerre. Les premières formations auprès des soignants ukrainiens ont pu avoir lieu et ont été assurées par le Dr Pierre Catoire. Ce centre est né d’un partenariat avec La Chaîne de l’Espoir, le Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères et la Fondation de l'Avenir.

Le compte à rebours pour le corridor humanitaire de Bab Al Hawa a commencé. Dans 6 mois, ni médicament, ni nourriture seront acheminés pour les 4 millions d’habitants de la région d’Idleb car la Russie a opposé son véto pour que le dernier couloir humanitaire en Syrie ne puisse se poursuive pendant une année supplémentaire.

La crise économique persiste et les obstacles du quotidien ne laissent aucun répit aux populations déplacées de Syrie. Accéder à des soins est, pour l’immense majorité, financièrement impossible.

Dans le Nord-Est syrien, l’UOSSM France soutient le laboratoire au sein de l’hôpital de Raqqa, offrant une lueur d’espoir aux patients et aux soignants. Différents types d’analyses y sont effectuées gracieusement,  faute de quoi, déceler, diagnostiquer et traiter les maladies ne seraient possible.

Cela faisait un moment que Mohamed Al Khalil, 30 ans, souffrait de douleurs aux dents. Faute de moyens, il ne pouvait pas consulter un spécialiste et le problème s’est aggravé. Heureusement, grâce au conseil de l’un de ses proches, il a pu se rendre dans un centre de santé de l’UOSSM France, pour se soigner.

Dans ce contexte d’instabilité et de fragilité que vit toujours la Syrie, les médecins du service pédiatrique de l’hôpital Al-Rahma, poumon de la santé dans le nord-ouest du pays, disposent de moyens limités pour apporter des soins. Les médecins pédiatres lancent un appel à l’aide.