2286. C'est la résolution votée depuis 2016 par le Conseil de Sécurité de l'ONU, visant à protéger le personnel de santé et les hôpitaux lors de conflits armés.
Le 12 juin dernier,  l'hôpital Al-Shifa dans la ville d'Afrin a été pris pour cible. Cette attaque aérienne a entraîné la mort d'une vingtaine de personnes, dont 4 soignants. Les dégâts matériels ont entraîné l'arrêt immédiat du service hospitalier.

En plus de cette nouvelle tragédie pour le peuple syrien, une véritable violation du droit international humanitaire ne cesse de s'abattre. Le 21 mars dernier, d'autres attaques aériennes ont également ciblé l'hôpital Al-Atareb proche d'Alep. Il est urgent d'interpeller la communauté internationale pour condamner ces attaques sur les structures médicales, garantir le respect du droit international humanitaire, et protéger les civiles et les soignants.

L'UOSSM France condamne avec force cette attaque, et présente ses plus sincères condoléances aux familles et amis des victimes.

Stop aux bombardements des hôpitaux. Protégeons les civils, personnels soignants et structures médicales en Syrie.

>> Signer notre pétition : stop aux bombardements des hôpitaux << 

Ce que nous demandons pour la Syrie  :

- Une trêve généralisée sur l’ensemble du territoire syrien

- L’engagement de toutes les parties au conflit de se conformer à leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, de protéger les populations et de garantir la protection des structures sanitaires.

- L’ouverture de tous les couloirs humanitaires en Syrie pour assurer un acheminement immédiat de l’aide internationale vitale

- Le déblocage de fonds d’urgence pour la réhabilitation du système sanitaire, éducatif, alimentation, eau, électricité, habitat. 

- Laisser libre les organisations humanitaires d’intervenir sans restriction en Syrie.

Depuis le début du conflit en Syrie, il y a 10 ans, près de 600 attaques aériennes ont ciblées des structures médicales, 15 000 médecins ont fuit la Syrie et 923 soignants ont été tués (bombardements, raids aériens, tortures…). Cette situation est inadmissible et contraire aux conventions de Genève. En 10 ans, la situation humanitaire n’a pas cessé de se dégrader, et atteint son paroxysme aujourd’hui avec seulement 50% du système de santé fonctionnel, alors même que 13,4 millions de syrien.ne.s à travers le pays ont besoin d’assistance médicale.