La situtation est alarmante, il est urgent d'agir!

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Syrie

LA SITUATION:

13,2
millions de personnes ont besoin d'une assistance humanitaire en Syrie *

1,6
millions de mouvements de population en 2018 *

46%
des structure médicales en Syrie ne fonctionnent pas ou seulement partiellement *

41%
de la population adulte a besoin d'un traitement pour des maladies non transmissibles *

*HUMANITARIAN NEEDS OVERVIEW 2019

La Syrie, aujourd’hui c’est pour une immense partie de la population, une vie cauchemardesque dans les camps. Les paysages de Syrie - montagnes, vallées et déserts – ont laissé place à un spectacle désolant : des kilomètres et des kilomètres de tentes entassées les unes sur les autres. Des camps où la densité de population arrive à son extrême limite, alors que les mouvements de population, qui cherche à tout prix un peu de sécurité, continuent.

Après avoir survécu à la guerre, les syriens doivent survivre à la vie dans les camps. Certains s’y sont installés depuis plus de sept ans, pourtant la première chose qui vous frappe lorsque vous voyez un camp, c’est l’impression qu’il vient d’être construit. En effet, à chaque hiver, son lot de malheurs. La météo et les intempéries ravagent les habitations de fortune. Cette année, dans la région d’Idleb, les inondations ont emporté les tentes et effets personnels des familles, en plus d’avoir détruit les réserves de nourriture et d’eau. Plusieurs jours de pluies torrentielles ont dévasté les camps, les transformant en immenses marécages. Après l’hiver, à l’arrivée du printemps, c’est un éternel recommencement. Dans les parties épargnées par les intempéries, la surpopulation a profondément altéré la qualité des équipements sanitaires. Et ça ne s’arrête pas là. Le drainage des eaux stagnantes a été particulièrement difficile car le mur érigé entre la Syrie et la Turquie complique les manœuvres, aggravant encore plus la situation. Imaginez, de la boue partout, impossible de se déplacer, de rester propre. Et les enfants qui jouent dedans…

A cette lutte pour survivre, s’ajoute un obstacle de taille : le manque de structures médicales et de médicaments. Un calvaire qui touche particulièrement les enfants et les femmes, qui représentent presque la moitié de la population de ces camps.

Dr. Bachar

Avec l'UOSSM depuis plus de 3 ans

Jeune vétérinaire de 34 ans qui a tout quitté pour soigner les blessés du conflit.

Localisation: camp de Qah, Idleb

Ma vie dans les camps, un témoignage du Dr Bachar

Le Dr Bachar est une lueur d’espoir dans le camp de Qah à Idleb. Ce jeune vétérinaire de 34 ans a tout quitté pour soigner les blessés du conflit. Il travaille comme coordinateur à l’UOSSM à l’intérieur des camps depuis plus de 3 ans, où il gère plusieurs projets : l’unité d’ambulances, les cliniques mobiles, le projet de nutrition et un projet de santé communautaire.

“Les conditions de vies sont misérables. 90% des personnes qui vivent dans ces camps dépendent des paniers alimentaires distribués mensuellement par les ONGs. Les familles attendent d’avoir du sucre par exemple, ou encore du thé ou du riz, pour pouvoir convenablement faire à manger. Elles sont très pauvres.Sans oublier les tentes lacérées, qu’il faut remplacer et qui traînent à arriver. Les routes sont en très mauvaises conditions, couvertes de boue, ce qui empêchent tout déplacement.”

Retrouvez le témoignage complet du Dr Bachar ici. Face à ces situations précaires, nos équipes médicales sillonnent l’immense camp de Qah pour apporter des soins médicaux : dépistage de la malnutrition auprès des enfants et des femmes enceintes et allaitantes, soutien psychologique et santé mentale, consultation médicale.

Nos actions dans les camps de déplacés

Cliniques mobiles

Prise en charge de la malnutrition

Programme de soutien psychologique et santé mentale

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