Je suis le Dr Mohannad Alkhalil, je suis médecin interniste. Entre la guerre et le risque de COVID-19, je suis à bout de souffleDès l’obtention de mon diplôme, j’ai œuvré pour offrir aux plus démunis de mon village des soins de santé gratuits. Au début de la guerre, tandis que les soignants ne pouvaient pas soigner ouvertement les victimes du conflit, j’ai dû ouvrir un hôpital clandestin. 

J’ai pu continuer à offrir à chacun les soins qu’il méritait. Je me suis ensuite engagé avec l’UOSSM. Rien ne m’a fait baisser les bras, ni les bombardements ciblés, ni les arrestations de mes collègues, ni les patients qui affluaient en continue. Je sais faire face à la tension. Mais ce qui arrive, je ne suis pas sûre que nous puissions y faire face. 

Comment pourrions-nous subir un énième fléau, le COVID-19, quand même des pays mieux équipés, n’ont pas su le contrôler ? Alors que nous manquons déjà terriblement de tout. Nous n’avons pas assez de lits, de consommables médicaux, de masques, de surblouses, de gants, de kits d’hygiène, de kits de diagnostics, de structures médicales. Le système est lui aussi, à bout de souffle. 

La meilleure réponse au COVID-19 : renforcer la capacité du système sanitaire.

Avec 50 €, soit 17 € après déduction fiscale, vous participez à l’achat du matériel médical, dont 20 masques  N95, pour le personnel soignant dans le nord de la Syrie.

Offrez-nous un nouveau souffle, qui nous est plus qu'indispensable aujourd'hui...

 

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