À travers le monde, c’est 1.3 à 4 millions de cas de choléra qui sont diagnostiqués chaque année. Dans les camps en Syrie, les questions de sécurité sanitaire concernant l’eau, l’hygiène et l’assainissement sont mises à rude épreuve. Quand il y a des problèmes d’eau la maladie prospère. Le nombre de cas ne cessent de croître. Mehad (Ex-UOSSM France) lance une campagne de mobilisation pour lutter contre le choléra en Syrie.

 

Le choléra, mortelle contagion en Syrie

https://youtu.be/jcCmoywErKo

Le choléra, c'est quoi?

 

La flambée de choléra menace actuellement les millions de syriens qui vivent de manière précaire dans des camps de déplacés. Cette maladie extrêmement contagieuse est causée par l’ingestion de bactéries d’origine fécale présentes dans les eaux sales et stagnantes. Au rendez-vous : diarrhées et vomissements aigus entraînent une déshydratation brutale !

C'est un véritable fléau dans les zones de conflits ou de crise climatique. En effet, si le choléra n’est pas immédiatement pris en charge, il peut tuer en quelques heures…
Cette maladie est pourtant relativement facile à traiter si elle est prise à temps, par sels réhydratation orale. 

Depuis le début du mois d’octobre, l’OMS a comptabilisé plus de 20 000 cas suspects et 75 décès ! La rapidité de propagation de ces cas est alarmante.  C’est un nouveau coup dur pour les systèmes de santé déjà surchargés. L’épidémie de cette maladie hydrique doit être urgemment endiguée.

Pour maintenir une sécurité sanitaire et arrêter cette épidémie, les bonnes pratiques d’eau, d’hygiène et d'assainissement sont impératives car une eau potable est la garantie d’une situation sanitaire stable et durable.

Le choléra, mortelle contagion en Syrie

Comment endiguer le choléra en Syrie ?

 

Une prise en charge  rapide et immédiate doit être mise en place par tous les organismes hospitaliers et humanitaires sur place.

Cela passe par la sensibilisation des populations des camps et des villages aux enjeux d’accès à l’eau potable et aux gestes barrières de cette maladie comme le lavage des mains. Autre impératif urgent, l’approvisionnement, dans nos centres de santé primaire, de matériel médical et de traitements nécessaires à la prise en charge des malades.

Enfin, grâce à la formation de nos équipes médicales des pôles de centre de santé primaire, une meilleure prise en charge des cas suspects pourra être mise en place. Plus les malades sont pris en charge rapidement et efficacement, plus ils ont de chance de guérir du choléra.

Aidons les syriens à endiguer l’épidémie !