En Syrie, après 13 ans de guerre, le défi de la santé mentale est immense. Les traumatismes causés par les horreurs répétées de la guerre, la pauvreté, la violence et les déplacements forcés sont colossaux. La Syrie est aujourd’hui le pays qui compte le plus de déplacés, un triste record qui souligne l’ampleur de la crise humanitaire.
Nos équipes sur le terrain sont confrontées non seulement à ces traumatismes mais aussi à une difficulté supplémentaire : lever les tabous encore fortement présents dans le pays concernant la reconnaissance et la prise en charge des problématiques de santé mentale. Dans une société où les stigmates autour de la santé mentale restent profondément enracinés, parler ouvertement de ces problèmes et chercher de l’aide peut être extrêmement difficile pour les personnes touchées.
Des programmes adaptés aux besoins locaux
Face à ce double défi, l’engagement de Mehad est plus. Chaque année, nous fournissons 16 809 sessions de soutien psychosocial dans le nord-est de la Syrie, bénéficiant à 86 607 personnes. Ces sessions offrent un soutien immédiat tout en sensibilisant la population aux enjeux de la santé mentale et en promouvant une culture de soutien et de compréhension.
Pour répondre efficacement aux besoins des populations locales, nos programmes sont adaptés aux réalités spécifiques de chaque communauté, garantissant ainsi que chaque individu reçoive l’aide la plus appropriée, respectueuse des contextes culturels et sociaux le tout dans une garantie de confidentialité totale.
Le témoignage de Sara* depuis notre centre de soins à Raqqa
Les témoignages de ceux que nous avons aidés sont poignants. Ils racontent des histoires de résilience et de courage, mais aussi de soulagement et de guérison grâce à notre intervention. Ces histoires illustrent l’impact réel de notre travail sur le terrain.