Escalade des tensions en Syrie : l’alerte du SIRF

15 avril 2024

La situation en Syrie est critique, avec une montée des conflits menaçant la vie de millions de personnes. Les données du SIRF indiquent une augmentation de 33 % des incidents liés au conflit au cours des neuf derniers mois.

Les frappes aériennes ont causé la mort de plus de 60 civils dans des zones densément peuplées, notamment à Alep, Damas, Lattaquié, Deir ez-Zor, Idlib et Qamishli, aggravant la crise humanitaire en ciblant délibérément les infrastructures civiles, y compris les écoles et les hôpitaux.

©: Mohamad Daboul 

Protéger les civils et garantir l’accès humanitaire

Face à l’escalade du conflit, il est essentiel de renforcer le soutien aux interventions humanitaires pour protéger les civils et garantir l’accès humanitaire. Les besoins en Syrie n’ont jamais été aussi élevés, avec 16,7 millions de personnes ayant besoin d’aide, dont près de la moitié sont des enfants, confrontés à des déplacements forcés vers des zones à risque ou à s’aventurer dans des champs contaminés par des munitions explosives par désespoir.

Ces menaces ont également eu un impact croissant sur les opérations humanitaires en Syrie, rendant la fourniture d’aide encore plus difficile dans un contexte déjà complexe et dangereux.

Témoignage de notre responsable des programmes, Osamah AL Houssin dans le nord-ouest de la Syrie 

Ossamah exprime un sentiment d’impuissance face à la situation critique. « La population et nous-mêmes sommes en proie à la panique. Nous ne savons pas quoi faire pour aider davantage, c’est vraiment déchirant quand vous voyez des enfants et des femmes et que nous sommes impuissants à les aider. »

Malheureusement, faute de financement, Mehad a dû fermer trois centres de soins de santé primaires et une maternité en mars 2024. Les bombardements récents à Sarmin ont causé la mort de deux femmes et d’un enfant, blessant gravement 12 autres personnes et à Azaz, une voiture piégée a tué au moins sept personnes et en a blessé 30 autres, ajoutant à la terreur dans la région.

“Les rêves de la population sont simples : se reposer et vivre en paix, sans plus de déplacements forcés ni de tueries. » – nous dit Ossamah 

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