A notre plus grand désarroi, 10 ans plus tard, la guerre en Syrie est malheureusement loin d’être terminée. Les populations civiles sont toujours prises pour cibles.
Malgré le cessez-le-feu négocié en mars 2020, les bombardements se poursuivent et pire, ils s’intensifient. Dans la région d’Idleb, au nord-ouest de la Syrie, de nombreuses attaques ont marqué le mois d’octobre 2021.
Le 20 octobre dernier, des bombes ont ciblé un quartier populaire de la province dans la ville d’Ariha, tout proche de l’un de nos centre de santé. Une trentaine de blessés et 14 décès sont à déplorer, dont 7 enfants. Cette attaque est l’une des plus meurtrières sur la région depuis la trêve.
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Mercredi 27 octobre, journée de l’horreur
S’en sont suivies des attaques épouvantables à l’artillerie lourde dans plusieurs villages de la région, dans les villages d’Al-Bara, Mashon, Qah, Termanine, et à l’ouest d’Alep.
Au moins 6 personnes sont décédées de ces attaques, dont 3 enfants. Nous ne connaissons pas encore le nombre de victimes exact de ces atrocités.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (juin 2021), 494 438 morts depuis le début de la guerre, dont 159 774 civils. Chiffre largement sous-estimé compte tenu de la destruction massive des systèmes de santé en Syrie, où l’on estime que plus d’1,5 millions de personnes seraient mortes des conséquences de la guerre et du manque d’accès aux soins essentiels.
L’UOSSM France condamne fermement ces attaques qui sont contraires au droit international. Nous exhortons la communauté internationale de réagir et nous présentons nos sincères condoléances aux proches des victimes.
Le conflit et ses conséquences indirectes sont désastreuses pour les populations civiles. La guerre est tout, sauf terminée. Plus que jamais, nous avons besoin de votre soutien.