Oum Mohamed est une femme âgée de 46 ans. Elle vit dans la zone sinistrée de Deir-Ezzor. La présence d’un centre de dialyse à Abou Hamam où elle réside lui a permis de diagnostiquer son insuffisance rénale et de pouvoir accéder à des soins de proximité. Difficile à soigner, nécessitant un suivi rigoureux, les soignants du centre ont pu lui éviter le pire. Découvrez la story d’Oum Mohamed, soignée à Abou Hamam, dans notre centre de dialyse.
Le centre de dialyse d’Abou Hamam, seul moyen de survie pour Oum Mohamed
L’insuffisance rénale chronique est une maladie grave qui entraîne une détérioration graduelle et irréversible de la capacité des reins à filtrer le sang et à excréter certaines hormones. Diagnostiquée il y a 14 mois, Oum Mohamed a pu bénéficier de l’ouverture de notre centre de dialyse en décembre 2020 dans la région. Elle a pu bénéficier gracieusement de dialyse régulière pour le bon déroulé de son traitement.
“Le fait de ne pas faire des kilomètres pour me rendre au centre de dialyse et de disposer de soins gracieux est une bénédiction. Clairement, si je devais me déplacer et que je devais payer, il m’aurait été très compliqué voire impossible de m’y rendre et de me faire soigner. Je n’ai pas les moyens. Avec la guerre, la situation de notre famille est très précaire.” Oum Mohamed, patiente atteinte d’insuffisance rénale.
Il y a quelques semaines, l’état de santé de Oum Mohamed s’est nettement détérioré et elle a dû consulter à nouveau un spécialiste. Après de multiples examens, il était évident qu’Oum Mohamed devait être plus rigoureuse dans la prise de ces médicaments. Pour ces populations, victimes de la guerre et démunies, un travail de sensibilisation, de suivi et de pédagogie est impératif pour la réussite des soins.
« Compte tenu de l’état de santé d’Oum Mohamed, je n’ai pas eu d’autres choix que d’intensifier les séances de dialyses.” Médecin du centre de dialyse d’Abu Hamam.
Grâce au traitement gracieux, financé par Mehad, Oum Mohamed peut désormais prendre régulièrement son traitement, la rendant de moins en moins dépendante de la dialyse.
“Les conseils du corps médical concernant la prise de médicaments, le suivi d’un régime alimentaire approprié à mon traitement et cette prise en charge gracieuse me permettent de me sentir beaucoup mieux.”
Oum Mohammed
La santé secondaire et tertiaire, au coeur de nos programmes
Afin de réduire le taux de complication et de mortalité globale lors des séances de dialyse, Mehad(Ex-UOSSM France) a développé 10 procédures de prévention et de contrôle des infections pour permettre au personnel de santé des 5 unités soutenues de gérer les séances de dialyse. Un suivi personnalisé a également été mis en place pour prévenir l’hypertension, le diabète et les maladies cardiaques ischémiques pour tous les patients sous hémodialyse, afin d’apporter un traitement ajusté le cas échéant.
Ensemble aidons les syriens à se soigner !