Journée Mondiale de l’Humanitaire : tous nos héros ne portent pas de cape !

19 août 2020

Tous nos héros ne portent pas de cape.
A l’UOSSM, ce sont des centaines de médecins et travailleurs qui consacrent leur temps et risquent leur vie chaque jour pour sauver celle des autres.

En cette journée qui célèbre les travailleurs humanitaires, nous souhaitions mettre à l’honneur et remercier nos héros en blouse blanche, sur le terrain au quotidien.

Découvrez nos #RealLifeHeroes :

Yasser Al-Mahaini a travaillé dans un laboratoire privé pendant 2 ans après ses études à l’Institut Médical de laboratoire à Damas en 2011, après quoi il est resté piégé pendant 3 ans dans la Ghouta orientale.
Pendant cette période, il a travaillé dans des hôpitaux de campagne, où il a été confronté  aux situations les plus difficiles.

Cela a joué un rôle important lors de son déménagement dans le nord de la Syrie pour rejoindre les équipes médicales de l’UOSSM au sein de l’unité d’urologie dans la région de Bab Al-Hawa, en tant que technicien de laboratoire. Yasser se distingue par sa discipline et la précision de son travail et avec pour objectif de soigner toutes les personnes sur son chemin.

« J’aspire à soigner toute personne, et en particulier les victimes de guerre. J’espère pouvoir retourner un jour là où j’ai grandi, et qu’un climat de sécurité revienne dans le pays ».

 

Maryam Salloum, née en 1988 dans la campagne du sud d’Alep, a rejoint l’UOSSM en tant que chargée des ressources humaines.

Elle a décidé d’occuper ce poste pour changer de vie et s’autonomiser par la force de sa personnalité, jusqu’à devenir responsable de service rapidement.

« Je suis très fière de ce que j’ai atteint. Mon rêve est d’exceller dans le domaine et développer un environnement de travail agréable pour les travailleurs humanitaires pour créer un impact positif dans nos actions. »

 

 

Hassan Hajj Suleiman travaille comme chauffeur depuis plus de 20 ans. Depuis qu’il a commencé son travail de réceptionniste au bureau de l’UOSSM, il choisit de se porter volontaire et de faire assurer les mesures sanitaires aux visiteurs.

« Je veille à ce que chaque personne qui entre respecte les gestes barrières et je leur fournis gels et masques afin de garantir les mesures d’hygiène, dans un moment où cela n’a jamais été aussi important pour la santé de tous. »

 

Safaa Assani vient de la ville de Khan Sheikhoun et fut l’une des survivantes de l’attaque       au gaz sarin. Elle a fuit vers le nord de la Syrie et a rejoint le secteur humanitaire avec l’UOSSM en tant qu’agent de soutien psychosocial.

« Je me sens heureuse quand je dessine un sourire sur le visage d’une personne épuisée par la guerre et les pressions de quotidiennes. La guerre est malheureusement devenue partie intégrante de notre réalité. Mon souhait est de pouvoir créer un grand espace dédié aux personnes qui ressentent de la douleur et souhaitent s’exprimer sans crainte de stigmatisation par la société. »

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