Tamasil, est une sage-femme syrienne, qui exerce dans le nord de la Syrie depuis 10 ans sous les bombes. Dans sa clinique mobile, elle est confrontée à des cas complexes, auxquels elle doit répondre dans l’urgence, mais le manque de matériel obstétrique et d’accès aux villages les plus isolés rendent d’autant plus difficile la prise en charge de ses patientes.
Tamasil, sage-femme dans le nord de la Syrie depuis 10 ans sous les bombes
Le nombre de consultations a fortement augmenté ces derniers mois, passant de 6 jusqu’à 40 consultations par jour. Son rôle de prise en charge des futures mères souffrant de maladies gynécologiques ou de suivi de grossesse nécessite du temps afin d’établir une relation de confiance avec les patientes. Il est indispensable pour éviter les complications et détecter au plus tôt les facteurs de risques pour les mamans et les bébés.
Mais pour Tamasil, comme pour l’ensemble des soignant.es, le constat est unanime : le manque d’infrastructures et de personnels spécialisés en obstétrique entravent l’accès aux soins.
Grâce à votre engagement, ils espèrent soigner un plus grand nombre de personnes en augmentant le nombre de cliniques mobiles et en formant plus de soignants à l’obstétrique d’urgence.
Ensemble, continuons de protéger et d’équiper les soignants syriens, comme Tamasil.
Avec eux, sauvons toujours plus de vies.
Des cliniques mobiles pour faciliter l’accès aux zones de conflits les plus isolées
Ces 10 dernières années de guerre ont littéralement détruit le système de santé syrien. L’UOSSM France a pu constater la dégradation d’accès aux soins médicaux au fil des années, et le situation est alarmante.
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A ce jour, plus de la moitié des hôpitaux sont détruits en Syrie. Sur une population de 22 millions de personnes, 6,5 millions sont des réfugiés à l’intérieur même de leur pays et 6 millions à l’extérieur de la Syrie, chassées par l’insécurité et la peur de nouveaux bombardements. De nombreux camps de déplacés ont émergé et ne devaient être que temporaires. Mais 10 ans plus tard, les populations déplacées vivent toujours dans ces camps, dans des conditions insalubres et d’une précarité extrême. L’accès aux soins médicaux est entravé, et les couloirs humanitaires s’amenuisent.
Pour faire face au manque d’accès aux soins dans les zones les plus reculées, l’UOSSM France a ouvert en 2013 sa première clinique mobile pour couvrir au mieux les besoins médicaux.
Aujourd’hui, 13 cliniques mobiles sillonnent le nord de la Syrie, garantissant un suivi médical dans les lieux les plus difficiles d’accès qui ne disposent plus de centres de santé à proximité.
Chaque clinique permet de fournir des consultations médicales quotidiennes, et garantit un suivi sur des besoins médicaux spécifiques tels que le suivi obstétrique, la malnutrition ou les soins dentaires.
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